Les coupes, les incendies volontaires ou accidentels… font perdre près de 100 000 hectares de forêts, chaque année à Madagascar. Le reboisement ou la reforestation ont été présentés comme étant des solutions pour pouvoir atténuer les problématiques ou inverser les tendances. Mais les reboisements ne devraient pas s’arrêter aux simples actes ou à une simple journée récréative. Le suivi est essentiel.
Objectif
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable l’a souligné durant l’ouverture officielle de la saison de reboisement. « Le reboisement est un des plus grands facteurs dans la protection et la préservation de l’environnement. Nous avons lancé le défi de couvrir 4 millions d’hectares de terrain jusqu’en 2030. Le but est de planter plus que ce que l’on déboise. Pour cette année, l’objectif est de reboiser sur 75 000 hectares », a-t-il soutenu.
Sur la délicate question du suivi, Max Fontaine Andonirina a partagé une stratégie que le MEDD mettra en place. « La mise en terre des jeunes plants est une étape importante mais nous allons également nous concentrer sur la surveillance et l’entretien des zones reboisées », a-t-il indiqué. Le MEDD a mis en place un Système d’Information sur le Reboisement (SIR), qui facilitera la surveillance des activités de reboisement dans l’île. « Nous allons prendre soin et bien entretenir ces zones reboisées », a partagé le ministre de l’Environnement et du Développement durable.
📸 © Ministère de l’Environnement et du Développement Durable