Naufrage de la Secren : l’Economie bleue comme bouée de sauvetage

La Société d’Etude, de Construction et de Réparation Navale (Secren) espère une manne bleue pour financer son plan de redressement.

La Société d’Etude, de Construction et de Réparation Navale (Secren SA) a défini trois sources de financement probable pour concrétiser sa relance.

L’économie bleue pour faire émerger la Secren SA. C’est ce qu’on pourrait conclure des explications données par Ntsay Abel, directeur générale de ladite société, sur les trois sources de financement définies pour amorcer le plan de redressement de son entreprise. S’adressant à un parterre de journalistes de la ville d’Antsiranana, Ntsay Abel avance que sa société attend un financement important émanant du mécanisme de financement relatif à l’économie bleue. « Trois sites devraient bénéficier de ce financement. La Secren en fait partie. La part de la société est d’ailleurs la plus importante » a-t-il précisé. Si important qu’à lui tout seul, ce financement pourrait assurer le redressement de la société. Toujours selon les dires de ce responsable, une expertise en matière d’économie bleue a été initiée. Ce qui avait pour objectif de faire l’état des lieux de la société en matière d’économie bleue. « Un rapport d’expertise a ensuite été publié. Le dossier de la Secren est en cours de traitement » précise Ntsay Abel. Il conviendrait de noter que le besoin de financement pour le plan de relance de la Secren s’élève actuellement à environ 30 millions d’euros.

Incontournable dans l’Océan Indien

Cette société malgache occupe une place prépondérante dans l’ambition du pays de faire de l’économie bleue un pilier de son développement. Ce, dans la mesure où elle contribue à promouvoir la création d’emplois bleus par les divers services et offres qu’elle propose aux armateurs qui sillonnent l’océan indien ou encore le Canal de Mozambique. Comme l’a attesté un haut responsable auprès du ministère de la pêche et de l’économie bleue « la Secren joue un rôle non négligeable dans la promotion de l’économie bleue ne serait-ce que par la création d’emplois bleus ». Profitant de l’occasion, notre interlocuteur d’appeler les autres départements ministériels à se donner la main afin de « faire de la Secren un pilier du développement de l’économie bleue ». « Quand la Secren est malade, l’économie bleue le sera aussi » a-t-il conclu.

José Belalahy

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