Madagascar s’est positionné vis-à-vis du fonds. Il s’agit maintenant de mettre en place la programmation stratégique et la priorisation d’un portefeuille du pays conformément au plan stratégique du GCF.
Investissements climatiques
Le Fonds vert pour le climat a été créé en 2010 par les parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Il a pour mission de contribuer de manière significative et ambitieuse aux efforts mondiaux entrepris pour atteindre les objectifs fixés par la communauté internationale afin de lutter contre le changement climatique.
Le Fonds vise à aider les pays en développement à limiter ou à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s’adapter au changement climatique, tout en prenant en considération les besoins de ces pays particulièrement vulnérables aux effets néfastes de ce phénomène. Aujourd’hui, la Grande Madagascar élabore sa planification des investissements climatiques avec le GCF. L’objectif est de renforcer l’engagement stratégique de Madagascar envers le Fonds à travers des discussions.
Impacts
« Au cours des dernières années, Madagascar a progressivement intégré les préoccupations climatiques dans ses politiques et ses plans de développement nationaux. En 2021, le pays a franchi plusieurs étapes importantes : il a élaboré son Plan National d’Adaptation (PNA), adopté six stratégies sectorielles nationales pour mettre en œuvre l’accord de Paris entre 2021 et 2022, et révisé sa Politique Nationale de Lutte Contre les Changements Climatiques (PNLCCC) », soulignent le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui assure l’appui technique.
Pour pouvoir bénéficier du Fonds vert pour le climat, les programmes doivent être conformes aux exigences du GCF. Six critères d’investissement doivent être respectés pour que les propositions de financement puissent être considérées : les impacts en matière d’atteinte des objectifs du GCF, le potentiel de changement de paradigme, le potentiel de développement durable, les besoins des bénéficiaires, l’appropriation pays et l’efficacité et l’efficience.
Pour mieux formuler les propositions de projets de préparation qui répondent aux critères techniques exigés, et qui sont en accord avec les Contributions Déterminées au Niveau National (CDN), les Plans Nationaux d’Adaptation (PNA) et d’autres stratégies nationales liées au changement climatique. Le FAO soutient la partie malgache, à travers le MEDD. « Pour améliorer les moyens de subsistance des populations rurales dépendant des ressources naturelles, il est essentiel de s’orienter vers des systèmes alimentaires à faible taux d’émissions et résilients aux changements climatiques », notent les deux institutions.
