Maintenir le réchauffement climatique à +1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle, conformément à l’Accord de Paris de 2015. Une ambition qui est encore loin d’être atteinte par les pays membres de la Convention des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC).
Elle est de nouveau mise sur la table des négociations actuellement à Bakou, Azerbaïdjan où se tient la Conférence des Parties édition 29 de cette convention. L’événement réunit pendant une dizaine de jours les représentants des 197 pays signataires de la CCNUCC.
Horizon 2025
La question des plans d’actions climatiques ou Contribution déterminées au niveau national (CDN) revêt un enjeu majeur durant cette édition compte tenu de l’urgence qui est d’ampleur mondiale. «L’année prochaine, tous les pays présenteront leur troisième génération de plans d’action climatique nationaux – les CDN », a indiqué Mukhtar Babayev, ministre de l’Ecologie de l’Azerbaïdjan lors de son discours d’ouverture.
Il s’agirait de revoir les composants relatifs au secteur des déchets. Entre autres, «fixer les objectifs nationaux quantifiés spécifiques et /ou des actions, des feuilles de route et des politiques mesurables. Ce, «afin de réduire le méthane dans les systèmes de déchets et alimentaires.»
Appuis
Une campagne sera créée par la CCNUCC afin d’aider les pays à créer et à communiquer ces plans climatiques. « Elle mobilisera l’action de toutes les parties prenantes et s’alignera sur les efforts du Secrétaire général des Nations Unies et de la Présidence entrante brésilienne de la COP », soutient Mukhtar Babayev.
Le président de la COP 29 de faire savoir que les Semaines du Climat devraient être relancées à partir de 2025. La mise à jour des contributions déterminées au niveau national devrait être faite de sorte à couvrir l’ensemble de l’économie et favoriser une transition vers la sortie des combustibles fossiles
Niveau national
Cette question de mise à jour des CDN fait poser des questions sur le cas Madagascar. La deuxième contribution du pays a été lancée en 2021 pour une mise en œuvre de cinq ans. En 2022, l’ancienne ministre de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD), Vina Marie Orléa a avancé un besoin de 21,829 milliards de dollars pour financer cette mise en œuvre. Des questions sur les avancées de ce plan climatique se posent face à cette annonce de nécessité de le revoir.