Les déboires tananariviens et d’autres villes de la Grande île dans leur ensemble, en matière d’eau et d’électricité, ont réveillé les fibres écologiques et environnementales des politiques. Le débat s’est même déporté jusqu’au sein de la Chambre basse.
Prise de position
Durant son discours inaugural, le président de l’Assemblée nationale, Justin Tokely, a évoqué quelques sujets dont l’élection du Président Andry Rajoelina à la tête de la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC) mais il a également sollicité des parlementaires à « produire » des lois sur le climat. Max Fontaine Andonirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable, s’est empressé de féliciter cette prise de position.
« Le président de l’Assemblée nationale a évoqué la nécessité de proposer une loi sur le climat pour renforcer la lutte contre la destruction de l’environnement et le changement climatique », a-t-il souligné. « L’Assemblée nationale est toujours prête à collaborer pour améliorer le cadre législatif du pays », a noté l’occupant du perchoir. Il a également souligné l’importance de réformer les lois sur la décentralisation.